Vendredi 5 octobre 2018
Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma
17h // Carte blanche à CINÉMAGINAIRE et CINÉLATINO
Film présenté lors de la dernière édition de Cinélatino et proposé par Jean-Pierre Bellay
Piripkura
de Mariana Oliva, Renata Terra et Bruno Jorge
Brésil |Zeza Filmes | 2017 | 82’
Deux hommes du peuple Piripkura, groupe indigène décimé, vivent toujours en forêt amazonienne. La zone est entourée de fermes et de scieries dont l’expansion est très violente. Pour maintenir le statut protégé de la région, et tenter de laisser à ces deux personnes leur milieu de vie, et au monde entier un fragment de sa forêt nourricière, il faut que la FUNAI, organisme de protection des Indigènes, prouve que ces deux Indiens vivent encore.
Dos homes del poble Piripkura, grup indígena delmat, viuen encara en la selva amazònica. La zona és envoltada de masies i serradores l’expansió de les quals és molt violenta. Per mantenir l’estatut protegit de la regió, procurar de conservar l’ambient de vida d’aquestes dues persones i al món sencer un fragment del seu bosc nutritiu, cal que la FUNAI, organisme de protecció dels indígenes, demostri que aquests dos indis són encara vius.
Née au Brésil, Mariana Oliva est diplômée en journalisme et titulaire d’un master en réalisation documentaire de l’Université d’Edimbourg. Elle est productrice et partenaire de Zeza Filmes. Renata Terra vit et travaille à São Paulo en tant que réalisatrice, scénariste et monteuse de films documentaires. Né au Brésil, Bruno Jorge réalise plus d’une quinzaine de films proches du cinéma expérimental avant de se lancer dans la production de longs métrages indépendants.
Créé en 1989, le Festival Cinélatino s’est imposé au fil des ans comme un rendez-vous européen incontournable avec les films latino-américains. Le Festival a depuis 30 ans une portée internationale. Implanté à Toulouse, il reste ancré dans le département de la Haute-Garonne et l’Occitanie. Il est surtout un véritable pont entre l’Amérique latine et l’Europe.
18h45 // Carte blanche à MARINA RAZBEJKINA
réalisatrice et productrice indépendante
Film pour Carlos
de Renato Borrayo Serrano
Russie | Marina Razbejkina Studio | 2017 | 31′
« Carlos vient de naître. C’est un garçon le plus doux pour sa mamie, bien qu’elle soit désolée de son teint basané. Papy veut boire à la santé de Carlos pour fêter l’événement, mais il n’en a pas l’autorisation. C’est le premier réveillon de Carlos – et j’ai fait un film pour que mon fils s’en souvienne. » Avec ce deuxième film, Renato Borrayo Serrano offre une tragicomédie russo-guatémaltèque.
“Carlos acaba de néixer. És el noi el més amorós per la seva àvia, tot i que sigui afligida de la seva pell morena. L’avi vol brindar a la salut d’en Carlos per festejar l’esdeveniment, però no en té l’autorització. És el primer ressopó d’en Carlos – i he fet una pel∙lícula perquè el meu fill se’n recordi.” Amb aquesta segona pel∙lícula, Renato Borrayo ofereix una tragicomèdia russo-guatemalenca.
Renato Borrayo Serrano (Guatemala, 1991) vit et travaille en Russie depuis 2012. En 2017, il obtient un diplôme de documentariste au VGIK et suit parallèlement une formation à l’École de cinéma et de théâtre documentaire de Marina Razbejkina et Mikhaïl Ugarov. Film pour Carlos est son deuxième film et a reçu une mention du jury au Doc de Leipzig.
de cinéma et de théâtre documentaire de Moscou, école qu’elle dirige toujours aujourd’hui. En 2015, Les Rencontres de Cerbère ont présenté son documentaire L’Axe optique (Prix Anna Politkovskaïa au Festival de Créteil 2015).
21h30 // Carte Blanche à ÉRIC PAUWELS (1/2)
Lever de drapeau papou filmé par un otage / Aixecament de bandera papua filmada per un ostatge
de Philippe Simon et Johan Van den Eyden
Belgique | Underworld films | 2OO1 | 51’
« 6 juin 2001, après 26 jours de marche dans les Hautes Terres de la Papoua, province de l’Indonésie, alors que nous tournons un documentaire sur notre voyage, des guerriers de l’OPM (organisation pour la libération de la Papoua) nous prennent en otage. [...] Le 6 août 2001, après 61 jours de captivité, ils nous demandent de filmer la cérémonie d’un lever de drapeau. »
« El 6 de juny del 2001, després de 26 dies de marxa a les altes terres de la Papua, província de la Indonèsia, mentre filmaven un documental sobre el nostre viatge, uns guerrers de l’OPM (organització per a l’alliberament de la Papua) ens prenen com a ostatge. [...] El 6 d’agost del 2001, deprés de 61 dies de captivitat, ens demanen de filmar la ceremònia d’un aixecament de bandera. »
Producteur, réalisateur et grand marcheur, Philippe Simon entreprend de tourner un film sur les Papous dont la civilisation pré-industrielle le fascine. En mai 2001, il part à leur rencontre dans les hautes terres sauvages de l’Irian Jaya, accompagné de son ami Johan Van den Eyden.
23h // Carte blanche aux FILMS DU VIADUC – Avant-première
Film proposé par Ludmila Melnikova, productrice et distributrice indépendante
Théâtre du radeau, triptyque
de Patrick Viret
France | Les Films du Viaduc | 2018 | 60′
Un film commencé il y a 3o ans et ter miné avant-hier.
Una pel∙lícula començada fa 30 anys i acabada abans d’ahir.
Homme de radio, cinéaste, Patrick Viret a écrit et réalisé plus de 30 films de formats différents. Dans cette oeuvre éclectique, le thème de l’Île est récurrent : Bleu, blanc, noir, Le Sens de la marche, L’île Adolf, La Forme des îles. Producteur entre autres de Pierre Creton (Secteur 545), Julien Devaux (De larges détails, sur les traces de Francis Alÿs) ou encore Marcel Hanoun (Le Ravissement de Natacha). En 2005, il est à l’initiative des Rencontres cinématographiques de Cerbère-Portbou.