Il n’y a pas de sélection ni par conséquent de candidature à poser pour participer aux Rencontres Cinématographiques de Cerbère-Portbou.
Les Rencontres Cinématographiques de Cerbère-Portbou s’organisent à partir de 15 séances proposées par des festivals ou des cinéastes différents.
Depuis la première édition en 2005, cinq festivals : le FIDMarseille (Jean-Pierre Rehm), le festival l’Alternativa à Barcelone (Tess Renaudo), le festival Côte Court de Pantin (Jacky Evrard), Cinémaginaire (Jean-Pierre Bellay), et les Rencontres Cinématographiques de Cerbère-Portbou proposaient chacun une séance.
Pour la 17e édition des Rencontres du 1 au 3 octobre 2021 le FIDMarseille (Jean-Pierre Rehm), le festival l’Alternativa de Barcelone (Tess Renaudo), Cinémaginaire (Jean-Pierre Bellay), le Festival des 3 Continents (Jerôme Baron), L’ACID (Amaury Augé), Le Printemps de Toulouse (Christian Bernard et Anne-Laure Belloc), l’association Docmonde, Fifigrot (Gérard Trouilhet), le cinéaste Philip Scheffner, la productrice Ludmila Melnikova (Les Films du Viaduc), et les Rencontres Cinématographiques de Cerbère-Portbou proposent chacun un ou plusieurs films.
Les Rencontres permettent de désigner un lauréat qui bénéficie alors d’une résidence destinée à l’écriture et/ou aux repérages d’un film à venir.
]]>Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma
17H00 // Rétrospective des lauréats pour la photographie dans les éditions des Rencontres Cinématographiques de Cerbère-Portbou avec projection d’un film de présentation réalisé par David Samblanet
De 2009 et jusqu’à 2020, l’association Photœil a lancé un appel à candidatures internationales pour la photographie autour de deux thèmes, l’un sur toutes les formes de passages et l’autre, sur une fiction photo incluant nécessairement l’hôtel du Belvédère du Rayon-Vert.
Les photographes sont exposés dans la salle de cinéma du Belvédère (liste non exhaustive):
Julie ALBAREL, Jean-Philippe ASTOLFI, Eddie BONESIRE, Laurent BONTÉ, Jeanluc BURO, Ana CASAL, Philippe DOLLO, Kirk G.ELLINGHAM, Nathalie GRANGIS, Pascal HALLOU, Claire JOLIN, Véronique LACHAUME, Bernard LAPĒNA, Pauline LE PICHON, Mathilde MAGNÉ, Franck SCHWEITZER, Ngadi SMART, Sadak SOUICI, Ruth STOLTENBERG, Denis THOMAS, Flora VALA …
David Samblanet est le créateur de la galerie associative PHOTOEIL située dans l’Aude. Elle oeuvre avec détermination depuis 2004 à honorer la photographie et à contribuer ainsi à faire connaître de nombreux jeunes talents.
Contact: [email protected]
Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma
18H00 // une proposition de L’Alternativa et des Rencontres cinématographiques
O’VER THE LAND / SUR LA TERRE / DAMUNT LA TERRE de Deborah Stratman
États-Unis | Pythagoras Film | 2009 | 51′
Contact : [email protected]
Le film tire son titre de l’hymne américain. Une méditation sur le contexte de risque élevé et son rapport à l’identité nationale, à la culture des armes à feu, à la nature, à la consommation, au patriotisme et à l’éventualité d’une forme personnelle de transcendance.
La pel.lícula treu el seu títol de l’himne americà. Una meditació sobre el context de risc elevat i la seva relació amb la identitat nacional, amb la cultura de les armes de foc, amb la naturelasa, amb el consun, amb el patriotisme i amb l’eventualitat d’una forma personal de transcendència.
Deborah Stratman est une artiste et cinéaste basée à Chicago qui explore les paysages et les systèmes. Son œuvre couvre plusieurs médias, dont la sculpture publique, la photographie, le dessin et l’audio.
En 2021, l’Alternativa célèbre son 28e anniversaire. 28 ans passés à rendre visible ce qui est caché, en donnant au public et aux professionnels de Barcelone une opportunité unique de profiter de projections et d’activités qui défendent la diversité, la créativité et la réflexion cinématographique.
21H00 // une proposition des Rencontres cinématographiques
L’ÉLOGE DU RIEN / L’ELOGI DEL NO RES
de Boris Mitić
Serbie, France, Croatie | Dribbling Pictures | 2017 | 78′
Contact : [email protected]
« L’univers proposé par Boris Mitić, enfant terrible et inclassable du cinéma serbe, est fait de réflexions philosophiques qui mêlent des images capturées par les caméras de soixante-deux complices à un texte empreint d’un ton satirique et porté par l’incomparable voix d’Iggy Pop. Il en résulte une œuvre qui propose aux spectateurs qui entreprennent ce périple cinématographique et philosophique d’en faire une lecture libre et cocasse. (…) Dans ce voyage, le champ des possibles est roi : le Rien observe, questionne et nous renvoie directement la balle pour voir si nous sommes prêt à l’attraper… »
Jasmin Basic – Visions du Réel 2018
“L’univers proposat per Boris Mitic, infant entremaliat i inclassificable del cinema serbi, està format de reflexions filosòfiques que barregen imatges capturades per càmeres de seixanta-dos còmplices a un text impregnat de to satíric i portat per la veu incomparable d’Iggy Pop. El resultat és una obra que ofereix als espectadors que emprenen aquest viatge cinematogràfic i filosòfic, de fer-ne una lectura lliure i estrafolària. (…) En aquest viatge, el camp de les possibilitats n’és rei: el No Res observa, qüestiona i ens torna la pilota per veure si estem preparats per agafar-la…
Né en 1977 dans le sud de la Serbie, Boris Mitic (réalisateur/scénariste/producteur) a vécu sur plusieurs continents, a travaillé quelques années pour les médias les plus prestigieux, a compris certaines choses et a consacré le reste de sa vie à l’éducation créative, au football créatif et aux documentaires créatifs : une saga gitane de recyclage Mad Max, une tragicomédie claustrophobe de l’absurde, un conte de fées documentaire satirique, une parabole sur le Rien.
]]>Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma
10H3O // Carte blanche L’ACID
THE LAST HILLBILLY
de Diane Sara Bouzgarrou & Thomas Jenkoe
France-Qatar I Films de Force Majeure I 2020 I 80′
Contact : [email protected]
Kentucky. Depuis des décennies, la famille de Brian Ritchie vit au cœur des Appalaches. Mais les mines ont fermé, et rien ne les a remplacées. Pris entre un passé mythique et un futur indiscernable, Brian est un des derniers témoins d’un monde en train de s’éteindre, et dont il se fait le poète.
Kentucky. Des de fa dècades que la família de Brian Bitchie viu al cor dels Apalatxes. Però les mines han tancat i res no les ha substituït. Pres entre un passat mític i un futur indistinguible, Brian és un dels darrers testimonis d’un món que s’està minvant i del qual n’és el poeta.
Cinéaste et plasticienne, Diane Sara Bouzgarrou place l’expérience intérieure au cœur de son travail. La mémoire, les traumatismes personnels ou collectifs sont les thèmes principaux de ses projets. Son précédent film, Je ne me souviens de rien (2017), a connu une belle carrière en festival.
Cinéaste et photographe, Thomas Jenkoe fait du réel le matériau premier de son travail. En 2010, il s’associe à Guillaume Massart et à Charles H.-Drouot pour fonder Triptyque Films. Son précédent film, Souvenirs de la Géhenne, a remporté le prix de la compétition française à Cinéma du Réel. The Last Hillbilly est leur premier long-métrage.
Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma
14H30 // Carte blanche au FESTIVAL DES 3 CONTINENTS (films d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie)
Film proposé par Jérôme Baron, directeur artistique du festival
143 RUE DU DÉSERT / CARRER DEL DESERT, 143
d’Hassen Ferhani
Algérie-France-Qatar | Allers Retours Films & Centrale Électrique| 2019 | 104′
En plein désert algérien, dans son relais, une femme écrit son histoire.
Pour une cigarette, un café ou des œufs, elle accueille des routiers, des êtres en errance et des rêves…
Du bout de sa petite table, Malika ouvre sa maison, comme un caillou s’offre aux caprices des vents, à la rumeur d’un monde lointain que les conversations amplifient. En creux, le portrait précise une autre intersection entre le réel et sa métaphore : celle d’un pays au bord de la route. JB
Al bell mig del desert algerià, en una posada, una dona escriu la seva història. Per un cigarret, un cafè o uns ous, acull camioners, éssers errants i somnis… « Des del final de la seva tauleta, Malika obre casa seva, com un còdol que s’ofereix als capricis dels vents, al rumor d’un món llunyà que les converses amplifiquen. De buit, el retrat especifica una altra intersecció entre la realitat i la seva metàfora: la d’un país al costat de la carretera.» JB
Né en 1986 à Alger, Hassen Ferhani découvre le monde du cinéma par hasard, sur le tournage de Cousines de Lyes Salem. En 2006, il réalise son premier court métrage Les Baies d’Alger. Vont suivre Afric Hotel (2010) et Tarzan, Don Quichotte et nous (2013) dans lequel il confirme son intérêt pour un documentaire aux limites de la fiction. Après un remarquable premier long métrage Dans ma tête un rond-point (2015), il réalise en 2019, 143 rue du désert.
Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma
17H00 // Film de clôture proposé par les RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES DE CERBÈRE-PORTBOU
À LA LÉGÈRE / LLEUGERAMENT
de Bertrand Latouche
France | Les Films du Balibari & Les docks du film | 2020 | 60′
Contact : [email protected]
Au prétexte d’un piano réclamé par la fille de l’un d’entre eux, quatre vieux copains s’égarent en chanson sur des itinéraires improbables où le sens de la vie n’est pas signalisé.
Amb el pretext d’un piano reclamat per la filla d’un d’ells, quatre vells amics es perden en cançons per itineraris improbables on no s’indica el sentit de la vida.
Bertrand Latouche, né à Nantes, est à la fois chef-opérateur, étalonneur et cinéaste. Après Les œuvres vives, À la légère est le deuxième opus d’une tétralogie en devenir.
POSTE FRONTIÈRE Cerbère-Portbou
19H15 // PALMARÈS AU POSTE FRONTIÈRE
Remise du Prix Walter Benjamin et du Rayon vert attribué à l’un ou l’une des cinéaste par ses pairs et qui consiste en une résidence à l’hôtel du Belvédère du Rayon-Vert dotée par la Mairie de Cerbère.
Mentions décernées par Aude Chevalier-Beaumel, lauréate du prix Walter Benjamin et du Rayon Vert 2019, pour son film Indianara réalisé avec Marcelo Barbosa.
Née à Reims en 1982, Aude Chevalier-Beaumel s’inscrit à l’École des Beaux-arts de Montpelier où elle se spécialise en cinéma. Passionnée de Capoeira, elle s’installe au Brésil en 2007. En 2013, elle signe Rio année Zéro qui suit la campagne électorale d’un député menacé de mort par la milice. En 2016, elle réalise avec Michael Gimenez Sexe, prêches et politique, un film documentaire sur la montée des évangéliques au pouvoir. Son dernier documentaire, Indianara, co-réalisé avec Marcelo Barbosa, suit le combat d’une militante trans dans le Brésil de Bolsanaro.
Indianara reçoit le « Prix Walter Benjamin et du Rayon vert » aux Rencontres Internationales de Cerbère-Portbou en 2019.
]]>Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma
10H30 // Carte Blanche à GÉRARD TROUILHET (Festival Fifigrot à Toulouse)
TEXAS TRIP
de Steve Balestreri et Maxime Lachaud
France I Le loKal production & Tobina film I 2020 I 79′
Contact : [email protected]
Parcourant les vestiges et les fantômes des cinémas de plein air, retrouvant les traces, les rêves et les délires d’un âge d’or des drive-in marqué par la liberté, les outrances et l’exubérance de son cinéma de genre, Texas Trip questionne l’Amérique dans le Texas contemporain, sa capacité à créer du mythe, à écrire son histoire à travers un passé souvent plus fantasmé que réel.
Recorrent els vestigis i els fantasmes dels cinemes a l’aire lliure, retrobant les petjades, els somnis i els deliris d’una època daurada dels drive-in marcats per la llibertat, els excesos i l’exuberància del seu cinema de gènere, Texas Trip qüestiona l’Amèrica en el Texas contemporrani, la seva capacitat per crear mite, a escriure la seva història a través un passat sovint més fantasiós que real.
Autodidacte, Steve Balestreri réalise en 2000 son premier film long Peau de Boxeur et poursuit avec des films documentaires. Depuis 2012, son travail questionne la difficulté de vivre dans nos sociétés modernes où le progrès semble recouvrir nos angoisses.
Maxime Lachaud est journaliste, essayiste, réalisateur et programmateur. Grand connaisseur de la culture du Sud des États-Unis, il est l’auteur d’un livre-somme sur l’écrivain américain Harry Crews. Depuis 2016, il a rejoint l’équipe de programmation du Fifigrot.
Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma
14H30 // Film proposé par les RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES DE CERBÈRE-PORTBOU
TRIPTYQUE RUSSE / TRÍPTIC RUS
de François Caillat
France I Tempo Films & Pictanovo & Le Fresnoy I 2018 I 78′
Contact : francoiscaillat.com
Triptyque russe évoque l’histoire héroïco-tragique du Belomorkanal (dit “Canal Staline”) creusé de la Baltique à la Mer Blanche au prix de milliers de morts. Les trois volets du film forment un objet cinématographique composite, où se répondent des documents de propagande des années 1930, les aventures d’un déterreur de cadavre, un poème musical sur la nature russe. L’ensemble forme une remontée vers le passé utopique soviétique, sa gloire et son désastre, dans un décor majestueux de lacs et de forêts de bouleaux.
Tríptic rus evoca la història heroica i tràgica del Belomorkanal (anomenat «canal Stalin» ) cavat des del Bàltic fins al Mar Blanc a costa de milers de morts. Les tres parts de la pel∙lícula formen un objecte cinematigràfic compost, on es contesten documents de propaganda dels anys trenta, les aventures d’un excavador de cadàvers, un poema musical sobre la naturalesa russa. El conjunt forma un retorn al passat utòpic soviètic, la seva glòria i el seu desastre, en un entorn majestuós de llacs i boscos de bedolls.
Après des études de philosophie, d’ethnologie, de musicologie, d’esthétique, François Caillat se dirige finalement vers le cinéma. Réalisateur pour le cinéma et la télévision, il signe des films à la frontière de l’essai et du documentaire. Il s’intéresse à la représentation du passé, aux traces, à l’absence, à la mémoire. Bienvenue à Bataville (2007) et Une Jeunesse Amoureuse (2013) sont sortis en salle. Triptyque Russe est inédit.
Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma
16H30 // Carte blanche au PRINTEMPS DE SEPTEMBRE
BATTANT PAVILLON
de Laurent Mareschal
France I Laurent Mareschal I 2020 I 5′
Contact : [email protected]
Prenez un pré-ado odieux, un ado ultra-capitaliste sauvage, une accro aux écrans et au téléphone et un misanthrope maso, confinez-les quelques semaines, secouez un peu et servez la vidéo tirée du tout al dente ! »
«Busqueu un preadolescent desagradable, un adolescent ultracapitalista salvatge, un addicte a la pantalla i al telèfon i un misantrop masoquista, confineu-los durant unes setmanes, agiteu el tot una mica i serviu el vídeo que se n’ha extret al dente!»
Né dans la capitale de la moutarde, diplômé récidiviste (Beaux-Arts de Paris et Le Fresnoy), Laurent Maréchal survit dans la capitale d’Île-de-France qui d’ailleurs n’est pas une île. Entre l’engagement et la subtilité, ses projets trouvent leur force dans l’expérience de ceux qui les partagent. Il expose régulièrement en France et à l’étranger.
Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma
16H30 (suite) // Carte blanche au FIDMarseille (Festival International de Cinéma de Marseille)
Film proposé par Jean-Pierre Rehm, directeur du Festival
HÂTE-TOI / FES PRESSA
de Camille de Chenay
France I Kalpa Films I 2020 I 25′
Contact : [email protected]
À la pointe la plus à l’ouest de la Bretagne, dans le phare, la nuit, le jeune Damien s’agite à construire un mystérieux quelque chose à partir de bouts de miroir. Plus la tempête s’annonce, plus il se presse. Quand Isabelle, jeune fille en quête des lieux de son passé, débarque dans le village, soudain c’est l’urgence qui le prend.
Al punt més occidental de Bretanya, al far, a la nit, el jove Damien s’agita per construir alguna cosa misteriosa a partir de fragments de mirall. Com més tempesta s’apropa, més pressa té. Quan la Isabelle, noia en cerca dels llocs del seu passat, arriba al poble, de sobte és la urgència que el porta.
Passionnée de littérature mais aussi de photographie, Camille de Chenay se dirige rapidement vers les métiers de l’image. Après deux ans d’études de cinéma, elle travaille pendant quelques années auprès de chef opérateurs. En 2013, elle réalise son premier court métrage, Mort au Rêve. Vont suivre d’autres courts et un documentaire. Son premier long métrage Un musée dort a été présenté en compétition française au FID 2020.
16H30 (suite et fin) // À propos d’une résidence chorégraphique en cours au Belvédère en partenariat avec le Centre Chorégraphique National de Montpellier
Pauline L. Boulba, Aminata Labor et Lydia Amarouche poursuivent leur enquête sur les traces de Jill Johnston, critique de danse et féministe lesbienne des années 70 aux États-Unis. À travers une série de remake vidéos, elles extrapolent les vies de cette figure appelée pour l’occasion JJ. À plusieurs mains, elles fabriquent un film, écrivent des textes et préparent des objets performatifs.
Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma
18H00 // Carte blanche à L’ALTERNATIVA (Festival de Cinéma Indépendant de Barcelone)
Film proposé par Tess Renaudo, directrice artistique du festival
Espagne I Doxa Producciones I 2019 I 90′
Contact : [email protected]
Quelque part sur la Meseta espagnole, un berger rêve de se rendre au lac Titicaca, un duo de musiciens en retraite se souvient de son âge d’or, deux jeunes filles sont à la recherche infructueuse de Pokémons et un grand-père, pour s’endormir, compte dans sa tête les maisons vides du village. Entre mélancolie et humour, Meseta emmène le spectateur dans un voyage sensoriel à travers les paysages surréalistes de l’Espagne rurale.
En algun lloc de l’altiplà de Castella un pastor somia amb viatjar al Titicaca, un duo musical retirat recorda la seva època daurada, dues nenes busquen Pokémons en va i un avi fa recompte de les cases buides del poble per adormir-se. A través d’una mirada polièdrica ens movem per un paisatge emocional que va des de la malenconia fins a l’humor. En un to observador i de costumisme gairebé surrealista, Meseta proposa un viatge sensorial per l’Espanya buida.
Juan Palacios (Eibar, 1986) est diplômé des sciences de l’environnement et en communication audiovisuelle. Il vit le plus souvent à Amsterdam. Son premier film, Pedaló (2016), a reçu le prix Irizar à San Sebastián.
À PORTBOU
autour de 20H00 // promenade nocturne pour découvrir le monument de Dani Karavan en hommage à Walter Benjamin
PUZZLE DE FRONTIÈRES
de Laura Romero, et d’André Cunha.
autour de 20H00 // promenade nocturne
Découverte du monument de Dani Karavan en hommage à Walter Benjamin et diffusion auprès du monument des dix dernières minutes d’un documentaire sonore en quatre parties.
Laura Romero est chercheuse et créatrice sonore. Elle fait l’habillage sonore pour podcasts et radios et anime des ateliers de création radiophonique. André Cunha est journaliste et producteur culturel. Il a travaillé pour la radio portugaise et a cofondé Terra do Som, un festival de radio à Lisbonne.
À PORTBOU, EN PLEIN AIR SUR LE FRONT DE MER
(ou s’il y a du vent, s’il pleut, s’il neige… salle de cinéma de l’hôtel du Belvédère du Rayon-Vert)
22h // Séance spéciale confinement proposée par L’ALTERNATIVA et LES RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES DE CERBÈRE-PORTBOU
Espagne I Oskar Alegria I 2019 I 122′
Contact : [email protected]
Est-il possible de revoyager dans la même mémoire ? Oscar Alegria a construit une cabine en bois sur une rive isolée juste en face de son île d’enfance aujourd’hui sous les eaux d’un barrage. N’émergent plus que les cimes des arbres tels les mâts d’un bateau brisé comme un jouet. Le vent entre les troncs serait le seul vestige d’un passé à revivre. Le seul endroit où la mémoire se niche.
És possible viatjar dues vegades al mateix record? Oskar Alegria va construir una cabana de fusta a la vora del riu, apartada, davant de l’illa en què jugava quan era un nen. Però avui l’illa està submergida a causa de la construcció d’una presa. El record i la terra s’han tornar invisibles, si bé no del tot: les copes dels arbres, encara dempeus i ferms, afloren a l’aigua com el pal d’un vaixell de joguina trencat. El vent entre els troncs és l’únic espai que permet reviure el passat. L’únic lloc on pot fer niu la memòria.
Oskar Alegria (Pamplune, 1973) est un cinéaste et un programmateur. Son premier film, La casa Emak Bakia (2012), a été projeté à l’Alternativa et a remporté 17 prix dans des festivals internationaux. En 2015, il a invité des cinéastes du monde entier à faire chacun un court métrage explorant les mystères de l’obscurité réunis ensuite sous le nom The Darkness Collection qui fut aussi présentée à l’Alternativa. Il fut le directeur artistique du festival Punto de Vista entre 2013 et 2016.
]]>« Le cinéma est une maison pour les images qui n’ont plus de maison » : fameuse remarque du critique Serge Daney alors qu’il évoque l’ultime film de Nicholas Ray, We Can’t Go Home Again – et sans doute l’une des définitions les plus opérantes du cinéma en tant qu’art et lieu. Tout au plus pourrait-on surenchérir en suggérant que le cinéma est un hôtel pour les images sans logis : non un foyer définitif, un ancrage irrévocable, mais un lieu de transit et de trafic, où les images ne feraient que passer, sans définitivement s’installer. Simple allégorie ? Non, on peut vous en donner l’adresse : Hôtel Belvédère du Rayon-Vert, avenue de la Côte vermeille, 66290 Cerbère.
— Hervé Aubron, Le nouveau magazine littéraire
“ El cinema és una casa per a les imatges que no tenen més casa”: famosa remarca del crític Serge Damey mentre que evoca l’última pel∙lícula de Nicholas Ray, We Can’t Go Home again, i sens dubte una de les definicions les més determinades del cinema com a art i lloc. Com a molt, podríem desbordar-nos al suggerir que el cinema és un hotel per a imatges sense allotjament: no pas una llar permanent, un ancoratge irrevocable, sinó un lloc de trànsit i tràfic, on les imatges només passarien, sense instal∙lar-se définitivament. Al∙legoria simple? No, podem donar-vos-en l’adreça: Hotel del Mirador del Raig verd, avinguda de la Costa Vermella, 66290 Cervera de la Marenda.
… Quelques éditions plus tard, les cinéastes, les photographes et les spectateurs viennent toujours plus nombreux, de tous les horizons, de tous les continents, et même quelques extra-terrestres…
Fidèle au miracle originel qui a rendu les Rencontres possibles il semble qu’aucune édition ne puisse s’envisager sans être elle-même un peu miraculeuse, comme si toute certitude était incompatible avec l’esprit qui les anime.
— Patrick Viret, extrait de la préface du livre « Les rendez-vous photographiques au Belvédère du Rayon- Vert »
… Algunes edicions més tard, els cineastes, fotògrafs, i espectadors vénen sempre més nombrosos de tots els horitzons, de tots els continents, i fins i tot uns quants extraterrestres…
Fidel al miracle originel que va fer possibles les Trobades, semble que no es pot preveure cap édició sense que sigui una mica miraculosa, com si alguna certesa fos incompatible amb l’esperit que les anima.
Les séances sont précédées de « Paysages sonores » composés par KOzn à partir de l’œuvre radiophonique de Walter Benjamin.
]]>Il n’y a pas de sélection ni par conséquent de candidature à poser pour participer aux Rencontres Cinématographiques de Cerbère-Portbou.
Les Rencontres Cinématographiques de Cerbère-Portbou s’organisent à partir de 15 séances proposées par des festivals ou des cinéastes différents.
Depuis la première édition en 2005, cinq festivals : le FIDMarseille (Jean-Pierre Rehm), le festival l’Alternativa à Barcelone (Tess Renaudo), le festival Côte Court de Pantin (Jacky Evrard), Cinémaginaire (Jean-Pierre Bellay), et les Rencontres Cinématographiques de Cerbère-Portbou proposaient chacun une séance.
Pour la 16e édition des Rencontres du 1 au 4 octobre 2020 le FIDMarseille (Jean-Pierre Rehm), le festival l’Alternativa de Barcelone (Tess Renaudo), Cinémaginaire (Jean-Pierre Bellay), le Festival des 3 Continents (Jerôme Baron), L’ACID (Amaury Augé), Le Printemps de Toulouse (Christian Bernard et Anne-Laure Belloc), l’association Docmonde, Fifigrot (Gérard Trouilhet), le cinéaste Philip Scheffner, la productrice Ludmila Melnikova (Les Films du Viaduc), et les Rencontres Cinématographiques de Cerbère-Portbou proposent chacun un ou plusieurs films.
Les Rencontres permettent de désigner un lauréat qui bénéficie alors d’une résidence destinée à l’écriture et/ou aux repérages d’un film à venir.
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