Dimanche 4 octobre 2020
Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma
10H3O // Carte blanche L’ACID
THE LAST HILLBILLY
de Diane Sara Bouzgarrou & Thomas Jenkoe
France-Qatar I Films de Force Majeure I 2020 I 80′
Contact : [email protected]
Kentucky. Depuis des décennies, la famille de Brian Ritchie vit au cœur des Appalaches. Mais les mines ont fermé, et rien ne les a remplacées. Pris entre un passé mythique et un futur indiscernable, Brian est un des derniers témoins d’un monde en train de s’éteindre, et dont il se fait le poète.
Kentucky. Des de fa dècades que la família de Brian Bitchie viu al cor dels Apalatxes. Però les mines han tancat i res no les ha substituït. Pres entre un passat mític i un futur indistinguible, Brian és un dels darrers testimonis d’un món que s’està minvant i del qual n’és el poeta.
Cinéaste et plasticienne, Diane Sara Bouzgarrou place l’expérience intérieure au cœur de son travail. La mémoire, les traumatismes personnels ou collectifs sont les thèmes principaux de ses projets. Son précédent film, Je ne me souviens de rien (2017), a connu une belle carrière en festival.
Cinéaste et photographe, Thomas Jenkoe fait du réel le matériau premier de son travail. En 2010, il s’associe à Guillaume Massart et à Charles H.-Drouot pour fonder Triptyque Films. Son précédent film, Souvenirs de la Géhenne, a remporté le prix de la compétition française à Cinéma du Réel. The Last Hillbilly est leur premier long-métrage.
Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma
14H30 // Carte blanche au FESTIVAL DES 3 CONTINENTS (films d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie)
Film proposé par Jérôme Baron, directeur artistique du festival
143 RUE DU DÉSERT / CARRER DEL DESERT, 143
d’Hassen Ferhani
Algérie-France-Qatar | Allers Retours Films & Centrale Électrique| 2019 | 104′
En plein désert algérien, dans son relais, une femme écrit son histoire.
Pour une cigarette, un café ou des œufs, elle accueille des routiers, des êtres en errance et des rêves…
Du bout de sa petite table, Malika ouvre sa maison, comme un caillou s’offre aux caprices des vents, à la rumeur d’un monde lointain que les conversations amplifient. En creux, le portrait précise une autre intersection entre le réel et sa métaphore : celle d’un pays au bord de la route. JB
Al bell mig del desert algerià, en una posada, una dona escriu la seva història. Per un cigarret, un cafè o uns ous, acull camioners, éssers errants i somnis… « Des del final de la seva tauleta, Malika obre casa seva, com un còdol que s’ofereix als capricis dels vents, al rumor d’un món llunyà que les converses amplifiquen. De buit, el retrat especifica una altra intersecció entre la realitat i la seva metàfora: la d’un país al costat de la carretera.» JB
Né en 1986 à Alger, Hassen Ferhani découvre le monde du cinéma par hasard, sur le tournage de Cousines de Lyes Salem. En 2006, il réalise son premier court métrage Les Baies d’Alger. Vont suivre Afric Hotel (2010) et Tarzan, Don Quichotte et nous (2013) dans lequel il confirme son intérêt pour un documentaire aux limites de la fiction. Après un remarquable premier long métrage Dans ma tête un rond-point (2015), il réalise en 2019, 143 rue du désert.
Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma
17H00 // Film de clôture proposé par les RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES DE CERBÈRE-PORTBOU
À LA LÉGÈRE / LLEUGERAMENT
de Bertrand Latouche
France | Les Films du Balibari & Les docks du film | 2020 | 60′
Contact : [email protected]
Au prétexte d’un piano réclamé par la fille de l’un d’entre eux, quatre vieux copains s’égarent en chanson sur des itinéraires improbables où le sens de la vie n’est pas signalisé.
Amb el pretext d’un piano reclamat per la filla d’un d’ells, quatre vells amics es perden en cançons per itineraris improbables on no s’indica el sentit de la vida.
Bertrand Latouche, né à Nantes, est à la fois chef-opérateur, étalonneur et cinéaste. Après Les œuvres vives, À la légère est le deuxième opus d’une tétralogie en devenir.
POSTE FRONTIÈRE Cerbère-Portbou
19H15 // PALMARÈS AU POSTE FRONTIÈRE
Remise du Prix Walter Benjamin et du Rayon vert attribué à l’un ou l’une des cinéaste par ses pairs et qui consiste en une résidence à l’hôtel du Belvédère du Rayon-Vert dotée par la Mairie de Cerbère.
Mentions décernées par Aude Chevalier-Beaumel, lauréate du prix Walter Benjamin et du Rayon Vert 2019, pour son film Indianara réalisé avec Marcelo Barbosa.
Née à Reims en 1982, Aude Chevalier-Beaumel s’inscrit à l’École des Beaux-arts de Montpelier où elle se spécialise en cinéma. Passionnée de Capoeira, elle s’installe au Brésil en 2007. En 2013, elle signe Rio année Zéro qui suit la campagne électorale d’un député menacé de mort par la milice. En 2016, elle réalise avec Michael Gimenez Sexe, prêches et politique, un film documentaire sur la montée des évangéliques au pouvoir. Son dernier documentaire, Indianara, co-réalisé avec Marcelo Barbosa, suit le combat d’une militante trans dans le Brésil de Bolsanaro.
Indianara reçoit le « Prix Walter Benjamin et du Rayon vert » aux Rencontres Internationales de Cerbère-Portbou en 2019.